Bonjour,
Je vous présente ma gestion de l’éclairage automatique et autonome.
Mon objectif est d’obtenir un éclairage entièrement automatique et autonome dans tout le logement. D’un côté, il faut que les lumières s’allument et s’éteignent toutes seules. De l’autre, il faut qu’on puissent toujours allumer et éteindre avec les interrupteurs physiques et/ou des télécommandes si l’état ne nous convient pas.
Pour ceux qui avaient suivi et aimé ou pas la gestion de la présence à partir de capteurs de mouvement, c’est la suite de
En effet, la gestion de la présence est LE pilier majeur dans la gestion de l’éclairage automatique.
Règles
La gestion de la lumière dépend du sommeil, des portes, de la présence, ( bientôt des volets,) du soleil et de la luminosité. Oui, juste ça !
Allumage
On allume la lumière à condition qu’on ne dorme pas, lorsqu’il y a un mouvement de porte ou lorsqu’on est présent dans la pièce et (si les volets sont fermés ou si les volets sont ouverts et) s’il fait nuit dehors, ou s’il fait jour mais sombre
Extinction
On éteint la lumière s’il n’y a personne (plus de présence ni de mouvement de porte) ou s’il fait jour dehors pour les lumières extérieures ou si c’est trop lumineux dedans pour les lumières intérieures
La logique parait simple, mais il y a des subtilités : les conditions dans les scénarios pour valider ou non l’allumage/l’extinction ne pas les mêmes que les conditions qui déclenchant ces scénarios. Exemple : le système doit allumer la lumière quand la porte s’ouvre lorsque le soleil est couché mais ne doit pas allumer la lumière quand le soleil se couche lorsque la porte est déjà ouverte.
Installation
J’ai installé des modules sur tous les points lumineux car lorsqu’on a goûté à l’éclairage automatique, on le veut partout. Il y a des capteurs de mouvement et de luminosité dans toutes les pièces intérieures et des détecteurs d’ouvertures sur toutes les portes intérieures et extérieures. Dans mon cas, je n’ai pas de détecteur sur mes volets a battant ni de capteur à l’extérieur.
Tous les modules sont en Z-Wave et de marque Fibaro. La fiabilité est là depuis qu’ils ont tous été ré-inclus en non sécurisé (après 4 mois de galère).
De base, toutes les lumières peuvent fonctionner en manuel avec des interrupteurs ou des télécommandes physiques, depuis l’interface Jeedom ou par SMS. C’est bon pour le WAF.
En fonction des pièces et des capteurs présents, les besoins ne sont pas les mêmes. J’ai donc rajouté des options que je règle pour chaque pièce.
Remarque : Certaines options ne sont pas accessibles pour les pièces où ils n’y a pas de capteur correspondants.
Option Presence
Cette option permet de prendre en compte la présence. La lumière s’allume en cas de présence et s’éteint en cas d’absence. Cette option permet d’activer/désactiver facilement l’éclairage automatique qu’une pièce. En cas de souci de capteur, je peux désactiver simplement cette option et l’éclairage repasse en manuel. Si on souhaite avoir un éclairage automatique sans être présent, il suffirait d’activer l’option et de mettre une présence toujours à ‹ 1 › pour la pièce.
Option Mouvement Porte
Cette option permet de prendre en compte les mouvements d’ouvertures de porte et d’allumer la lumière pendant une minute. Si une porte est fermée et qu’on l’ouvre pour rentrer dans une pièce, la lumière va s’allumer des 2 côté de la porte car le système de ne sait pas dans quel sens on passe. Ceci permet d’allumer plus rapidement la lumière et de ne pas attendre de devoir rentrer dans la pièce et de passer devant le capteur de mouvement pour allumer. C’est surtout pratique pour les portes extérieures comme le portail du garage ou la porte d’entrée de maison. Lorsqu’on vient de l’extérieur, la lumière s’allume dès que la porte s’ouvre. Cette option est à utiliser en plus de l’option Presence, sinon cela n’a pas trop de sens.
Option Volet
Pas encore implémentée car pas utile pour l’instant dans mon cas. Cette option permettra de prendre en compte l’état du volet. Lorsque le volet sera fermé, c’est qu’il fait nuit dedans même s’il fait jour dehors, donc on pourra allumer.
Option Soleil
Cette option permet de prendre en compte les horaires de lever et coucher du soleil lorsque le volet est ouvert pour allumer le jour et éteindre la nuit. Lorsque l’option est activée, l’allumage ne se fait que le jour. Lorsque l’option est désactivée, l’allumage se fait jour et nuit, à utiliser pour les pièces sans fenêtres.
Remarque, en l’absence de capteur sur les volets, ce n’est parce qu’il fait jour dehors qu’il fait aussi jour dedans. En effet, si les volets sont fermés, mais que Jeedom ne le sait pas, il ne faut pas éteindre lorsque le soleil se lève. Autant c’est agréable d’avoir la lumière qui s’allume toute seule sans qu’on ait rien demandé, autant c’est désagréable qu’elle s’éteindre lorsqu’on ne le souhaite pas.
Option Luminosite
Cette option permet de prendre en compte la luminosité, lorsque le volet est ouvert (ou qu’il n’y a pas de capteur sur le volet) et qu’il fait jour. J’ai dû rajouter cette option l’été dernier car sans capteur de luminosité, tout va bien si on se couche après le soleil. En hiver, c’était bon. Mais en été, on se couche souvent plus tôt et donc on ferme nos volets. Résultat, Jeedom ne sais pas qu’il fait nuit et donc pas d’allumage automatique jusqu’à ce que le soleil se couche. Mais plus agaçant, l’extinction automatique fonctionne, donc il faut sans arrêt rallumer manuellement (explications des difficultés liées à la luminosité).
Option Sommeil
Cette option permet de prendre en compte le mode nuit de la pièce et de ne pas allumer lorsqu’on dort même si le soleil se couche après nous. Attention, c’est très important pour le WAF que cette option ne foire pas dans la chambre !!! Cette option est activée pour les pièces qui ont le mode « dodo » et qu’on ne souhaite pas s’exploser les yeux si on se lève la nuit. Pour ces pièces, une veilleuse s’allumera à la place de la lumière principale.
Option Reveil
Gestion d’un allumage progressif ou pas dans les chambres pour le réveil du matin. À implémenter…
Option Alarme
Cette option permettrait, lorsque l’alarme est activée en mode Total, de désactiver l’allumage automatique des lumières (il ne faudrait pas aider le voleur, il n’a qu’a avoir sa lampe) et surtout de les éteindre automatiquement dès qu’on les allume manuellement ou mieux désactiver temporairement le bouton physique sur le module. La logique derrière : ce qui n’est pas vu n’est pas volé ! À implémenter avec un peu de fumée…
Scénarios
Côté scénarios dans Jeedom, c’est la même logique appliquée pour toutes les pièces : il y a 1 scénario générique pour l’allumage et 1 autre scénario générique pour l’extinction. Ce sont les conditions d’exécutions de ces scénarios qui sont différentes pour chaque pièce : il y a ainsi 2 scénarios par pièce (1 pour l’allumage et 1 autre pour l’extinction) qui appellent les scénarios génériques. Pour plus de simplicité, les scénarios de lumières ne fonctionnent qu’avec des états binaires. Les minuteries, les luminosités, etc sont gérées a part.
En pratique
Pour commencer, j’ai défini en dur dans tous les modules une durée max d’allumage comprise entre 1h et 6h en fonction des pièces.
Anecdote, je ne l’avais pas fait au début et comme j’ai eu énormenent de souci avec le Z-Wave, je me suis retrouvé avec un capteur de mouvement qui n’est jamais revenu à zéro en partant de chez moi pour les vacances. Résultat, la lumière est restée allumée pendant 1 semaine !
Dans la chambre de ma fille, pas d’automatisme activé, j’ai juste fixé une durée max d’1h, car trop compliqué avec des enfants en bas ages. Le noir, ça fait peur et il faut une lumière pour s’endormir !
Dans le séjour, depuis l’arrivée du chien, j’ai dû désactiver l’éclairage automatique. Il est considéré comme une personne, la lumière le suit entre le couloir, le salon et la salle et ça reste allumé toute la nuit (enfin 6h max) puisqu’il ne quitte pas ces pièces. Il faudrait que je déplace mes capteurs afin de détecter au dessus de 1m de hauteur pour détecteur les personnes mais pas le chien ou lui apprendre à éteindre la lumière ! Je n’ai pas envie de réinvestir dans des capteurs PIR spéciaux animaux.
Dans les couloirs, la lumière s’allume quand on passe et ça s’éteint 30 secondes après le dernier mouvement. J’en ai un de 1m² avec un interrupteur, si ce n’était pas automatique, on n’allumerait jamais la lumière.
Pour la salle de bain et le WC, les gens ferment généralement la porte, donc le fonctionnement de la gestion de présence marche au top, par conséquent l’éclairage aussi. On y va, la lumière s’allume si les conditions sont réunies, qu’on bouge ou pas, la lumière reste allumé et elle s’éteint 30 secondes après qu’on soit sorti de la pièce.
Dans le WC et dans le garage, il n’y a pas de fenêtre, donc la lumière s’allume jour et nuit dès qu’on y rentre, la luminosité n’est pas gérée.
Je suis en train de travailler sur l’option Volet pour le garage afin de considérer le portail du garage comme un volet. S’il est ouvert en journée, pas besoin d’allumer. Actuellement, le portail est déjà considéré comme une porte. Si la porte est ouverte, le système va limiter l’éclairage à la durée du mouvement. C’est pareil pour toutes les pièces ayant une porte extérieure, si elle est ouverte, la lumière reste allumée le temps du mouvement donc, il faudra bouger régulièrement. Une fois dehors, la lumière intérieure va s’éteindre, ainsi ça n’attire pas les moustiques.
De façon générale, pour les pièces avec fenêtres, la lumière va s’allumer lorsqu’y rentre après le coucher du soleil ou un peu avant les jours où il fait sombre (car les capteurs de luminosité vont dire qu’il fait nuit dedans). Si on est déjà installé tranquillement dans une pièce, la lumière va s’allumer à la tombée de la nuit, ça c’est super agréable. Par contre, la lumière ne s’éteindra pas au lever du jour car le système (chez moi) ne sait pas si les volets sont ouverts donc la lumière s’éteindra plus tard lorsque la luminosité sera suffisante. Cas typique à éviter: madame prend sa douche entre 6h50 et 7h00, le volet de la salle de bain est fermé (Jeedom ne le sait pas), le soleil se lève à 6h55, la lumière s’éteint car il fait jour dehors, bim ! madame est dans le noir et on entend une insulte. Ah, tiens un raté dans la domotique !
À l’extérieur
Pour les lumières extérieures, elles s’allument dès qu’on ouvre une porte donnant sur l’extérieur en fonction du côté de la maison. Pour le côté jardin, il y a 2 portes-fenêtres, dès qu’une des deux s’ouvre ça génère une présence virtuelle et ça s’allume. Dès que les 2 sont fermées, ça s’éteint. De plus, comme on ne peut pas fermer ces portes depuis l’extérieur, on ne peut pas quitter la maison par là, si une des portes-fenêtres est ouverte, je considère une présence dehors. Avec des volets à battant, il faut ouvrir la porte et sortir pour fermer les volets. C’est super agréable d’avoir la lumière dehors pour fermer ses volets surtout lorsque l’interrupteur physique est dans une autre pièce. Pour l’extinction des lumières côté rue, il y a une sorte de minuterie avec l’option Mouvement de Porte, donc la lumière va s’éteindre 1 minute après être sortie soit par la porte d’entrée de la maison ou du garage ou du portail. La lumière de l’entrée peut s’allumer en plus s’allumer s’il y a un mouvement devant la porte.
Subtilité : l’été on laisse souvent les portes ouvertes le soir : les lumières extérieures ne s’allument pas au coucher du soleil si les portes sont déjà ouvertes mais elles s’allument si les portes s’ouvrent après le coucher du soleil. Maintenant, si on ouvre les portes après le coucher de soleil et qu’on ne va pas dehors, il faut manuellement éteindre la lumière avec l’interrupteur.
Enfin, comme il fait généralement plus sombre à l’intérieur qu’à l’extérieur, j’ai en réalité défini 2 équipements « Soleil » (1 pour l’éclairage intérieur et 1 pour l’éclairage extérieur) qui se lèvent et se couchent à 40 min d’intervalle pour compenser.
Je peux changer le mode facilement pour faire des essais de scénarios
Mode Sommeil
Lorsqu’une pièce en mode « dodo » même si on n’y dort pas dedans, c’est une veilleuse qui s’allume au lieu de la lumière principale lorsqu’on y rentre. Le garage et le jardin ne « font pas dodo ». Si on y va la nuit, ça piquera les yeux.
Les pièces passent en mode « dodo » a partir d’une certaine heure. En gros, c’est de 22h30 jusqu’à 6h30.
Pour les chambres, c’est plutôt à l’heure de celui ou celle qui se couche le plus tôt, soit 21h. En effet, lorsque la première personne du couple dort, il ne faut pas que la lumière principale s’allume lorsque la deuxième personne arrive.
À l’avenir, je rajouterais peut-être une télécommande Z-Wave pour les chambres afin de passer manuellement en mode dodo au moment du coucher et en mode réveil au moment du lever. La partie réveil peut-être automatisée, mais il faut que l’utilisateur configure les heures de réveil avant comme avec un vrai réveil. Comme je veux que ce soit au maximum automatique et qu’il n’y ait rien a faire pour l’utilisateur. Je réfléchis plutôt à un truc du genre si ça fait 20 min (période pendant laquelle la lumière pourrait se rallumer sans que ce soit trop dérangeant pour la personne qui s’endort) que la première personne dort (sachant qu’être présent ne veut pas dire dormir) et qu’il est plus de 20h40, la chambre passe en mode dodo. À partir de ce moment là, la lumière principale ne se rallumerait plus, ce serait la veilleuse qui s’allumerait. Si la lumière est toujours allumée pendant ces 20 minutes (exemple, la personne lit un livre, il faut de la lumière), elle ne s’éteindrait toujours pas, ce serait à l’utilisateur de le faire, ceci indiquerait son envie de dodo, chose que font naturellement les gens. Et ils oublient rarement d’éteindre la lumière pour dormir.
Remarque, dans le cas d’une personne vivant seule, on pourrait même se passer du mode dodo, car une fois la présence confirmée, le système gardera le choix de l’utilisateur tant qu’il ne sort pas de sa chambre, et la lumière ne se rallumera pas même s’il bouge. C’est le cas si je veux faire une sieste par exemple. En pleine après-midi, le mode dodo n’est pas activé (et je ne sors pas la tablette pour le faire), je peux me mettre dans le noir et éteindre la lumière sans qu’elle se rallume même si je bouge lorsque la présence est confirmée.
Veilleuses
Concernant la veilleuse des chambres, elle s’allume avec le début de la présence et s’éteint à la fin du mouvement alors que pour les autres pièces où on n’y dort pas, la lumière s’allume dès le début de la présences et s’éteint à la fin de la présence. En effet, la présence passe à ‹ 1 › avec le mouvement à ‹ 1 › à condition que la présence était à ‹ 0 ›. Ainsi, si on se lève la nuit, qu’on quitte la chambre et qu’on revienne, la veilleuse s’allume et reste allumée tant qu’il y a du mouvement le temps, en gros le temps de s’installer dans le lit. Dès qu’on reste immobile dans le lit plus de 30 secondes, la veilleuse s’éteint. Ensuite, si on bouge la nuit, et que la présence est confirmée, la veilleuse ne vas pas se rallumer : la veilleuse ne s’allume pas à chaque fois qu’on se retourne dans le lit. Et si ensuite on bouge la nuit, mais que la présence ne s’était pas confirmée, elle va se confirmer, la veilleuse s’allumera une dernière fois le temps du mouvement et après on est tranquille. En revanche, la veilleuse ne s’allume pas lorsqu’on se lève pour sortir de la chambre la nuit si la présence était confirmée.
Les veilleuses et les lampes d’ambiance s’allument essentiellement avec des télécommandes RF (DIO Chacon). L’allumage des lumières principales déclenchent l’extinction des veilleuses et de certaines lampes d’ambiance, ce qui facilite leur extinction. Un ON puis OFF sur l’interrupteur et hop toutes lumières de la pièce s’éteignent.
Lumières d’ambiance
Lorsque le home cinema est allumé, l’automatisme de l’éclairage du séjour et du couloir est désactivé pour ne pas être déranger par la lumière pendant un film parce que quelqu’un va chercher un truc au frigo. Idem, lorsque certaines lumières d’ambiance sont allumées.
La luminosité, une vraie galère
Dans mon cas, comme je n’ai pas de volets, les capteurs de luminosité servent le matin pour être sûr de détecter le lever du jour sans être dans le noir si le volet est fermé. Ils servent aussi les soirs où on se couche avant le soleil. En effet, dès qu’on ferme les volets, la luminosité baisse et hop il y a besoin d’allumer.
Les capteurs sur piles de chez Fibaro remontent la luminosité dès que le changement de luminosité dépasse un certain seuil et toutes X minutes. Avec un seuil de 100 lux, ils ne remontent presque rien chez moi car le logement est assez sombre : donc pas de détection du volet qui se ferme. Avec un seuil bas de quelques lux, c’est bien, ils détectent toujours la fermeture du volet même lorsqu’il fait sombre, mais en pleine journée, ils saturent le réseau Z-Wave en communiquant trop souvent dès qu’un nuage passe et ça ruine de la pile. Alors, j’ai trouvé un compromis avec 20-25 lux. La détection fonctionne bien s’il fait bien jour et que d’un coup, on ferme le volet. En revanche, si la luminosité est faible, ce qui est le cas en fin de journée, la fermeture du volet n’entraîne pas toujours de remonté de luminosité : donc pas de détection du volet qui se ferme. Il reste la remontée toutes X minutes pour sauver la mise. Avec une remontée toutes les minutes je serais tranquille, mais la durée des piles va prendre un coup. De plus, remonter très régulièrement la luminosité lorsqu’il fait nuit, c’est crétin aussi ! Actuellement, ils remontent la luminosité toutes les heures. Comme l’autonomie est très bonne avec ces capteurs, je vais pouvoir diminuer à 10-15 minutes. Durant cette période où la fermeture du volet avant le coucher du soleil n’est pas détectée, la pièce n’est pas considérée comme sombre et lumière ne s’allume pas automatiquement. On retrouve le même problème que s’il n’y avait pas du tout de capteur de luminosité. Idéalement, il faudrait des capteurs filaires qui remontent la luminosité toute les minutes pour être tranquille.
Ensuite, le réglages du seuil haut de luminosité au delà duquel la pièce est considérée comme « jour » ou « claire » dépend de l’orientation de la pièce, de la localisation du capteur dans la pièce et de la distance entre le capteur et l’ampoule. Donc « pas touche » Attention, il faut éviter le cas suivant où la lumière se met à clignoter car « Ah, il fait sombre, la lumière s’allume. Ah, il fait jour, la lumière s’éteint ». Dans un premier temps, il faut mesurer la nuit de préférence la luminosité produite par la lampe seule et rajouter une marge de 5 à 10 lux. Avec trop de marge, la lumière restera allumer plus longtemps le matin. Le réglage du seuil bas, c’est simple, je l’ai mis à 5 lux. Remarque pour le matin, si la pièce est considérée comme sombre et qu’il fait bien jour dehors et dedans aussi mais que le seuil haut n’est pas atteint, la pièce reste considérée comme sombre, si on entre dans la pièce, alors la lumière s’allumera, le seuil sera dépassé, la pièce sera considérer comme « clair » donc la lumière va s’éteindre dans la seconde qui suit. Même si la luminosité chute fortement pour les pièces où les capteurs sont proches de l’ampoule, la luminosité ne retombera pas en dessous des 5 lux et la pièce restera considérée comme « clair » jusqu’au coucher de soleil. Pour éviter l’allumage d’une seconde, il faudrait rajouter une temporisation de quelques minutes lorsque la pièce passe de l’état clair à sombre ou (trop compliqué) pouvoir anticiper le fait que la luminosité va dépasser le seuil si on allume et donc ne pas allumer car il faudra éteindre ensuite.
Avec un capteur de luminosité, on pourrait ne pas avoir besoin de capteur de volets ni les horaires du soleil. En terme de fiabilité, c’est discutable, je préfère les horaires du soleil car après l’heure du coucher, on est certain de devoir allumer la lumière quelque soit la luminosité. De plus, le plugin heliotrope donnant les horaires du soleil permet d’économiser un capteur de luminosité pour l’extérieur. Idem avec des capteurs sur les volets, c’est plus simple, s’ils sont fermés, c’est qu’il fait nuit à l’intérieur et on s’en fout de la luminosité.
Bilan après 1 an
Et bien, on s’habitue vite au luxe et on devient rapidement fainéants. C’est en allant ailleurs que je me rends compte de ce confort. Très souvent, je rentre dans une pièce, j’arrive au milieu de la pièce, la lumière ne s’est pas allumée et je me dis : « ah oui, c’est vrai, il faut allumer ici ». Idem, en sortant : « ah oui, ça ne s’éteint pas tout seul ». Pareil pour ma femme, c’est en allant chez les autres qu’elle se rend compte que la domotique de m.rd., c’est mal du tout. Il n’y a pas ça chez les autres !
C’est bien sympa aussi lorsque la lumière s’allume toute seule quand on se balade dans le logement, surtout avec les mains chargées, genre avec un seau d’eau et un balai.
Pour l’éducation des enfants, je pense qu’ils vont vivre un monde de plus en plus automatisé, autant les préparer au monde d’assistés ! Il faut reconnaître que leur niveau de flemme est impressionnant !
WAF attitude
Le truc le moins WAF, ceux sont paradoxalement les télécommandes multifonctions, car il faut savoir que A1 actionne la lampe Machin, B4 la lampe Bidule, E2 la prise Truc… Ça c’est gonflant ! Pour faire simple, il faudrait multiplier le nombre de télécommandes mais on déplace le problème. Finalement, lorsque madame a la flemme de bouger pour allumer la lumière dans la chambre de notre fille ou éteindre celle du séjour qui ne sont pas automatiques, elle préfère envoyer un SMS même si ça prend plus de temps. Je garde les télécommandes de geek pour moi.
Avis des gens normaux
Pour la plupart des gens, si on leur dit que l’éclairage est automatique, ils ne touchent plus a rien, ils ne prennent pas le risque d’éteindre la lumière avec le bouton comme chez eux. Je pense que dans leur tête, ils pensent que ça pourrait dérégler le système. Certains, à chaque fois qu’ils quittent une pièce, me demandent si ça va s’éteindre. Je réponds souvent : « vous pouvez éteindre au bouton comme chez vous si tu n’êtes pas sûr ». Remarque, si la personne éteint la lumière et revient dans les moins de 30s, le mouvement est toujours actif, la présence va certainement se confirmer et le choix de la personne est maintenu, donc la lumière ne s’allumera pas puisqu’il n’a pas voulu de lumière en étant présent. Bien sûr, je ne rentre jamais dans ces explications en détails avec les gens, sinon ils prennent peur. Mais, la personne aura plutôt tendance a râler car la lumière ne se rallume pas alors qu’elle voit que le détecteur l’as vue. Elle a oublié que si l’état de la lumière ne lui convenait pas, elle pouvait rechanger l’état avec l’interrupteur. À d’autres encore, je ne dit rien volontairement, ils allument avant d’arriver dans une pièce (et d’être vu par le capteur) et éteignent en repartant. Du coup, ils ne se sont même pas rendu compte que s’était automatique. D’autres critiquent la latence. Perso, même avec un NUC, je trouve aussi que ça traîne dans les scénarios pour faire simplement des ET et des OU logiques (dans le log on voit bien le temps qui se passe entre le moment du déclenchement et le moment de l’action finale). Enfin, pour les antis, c’est plutôt : « si tu n’est pas capable d’ouvrir un volet ou d’allumer une lumière, où va t-on ? »
Améliorations
Actuellement, ma gestion de présence m’oblige à avoir la même durée partout. Je voudrais pouvoir ajuster la durée par pièce pour plus de confort et remédier à certains inconvénients de la gestion de présence actuelles. C’est délicat à modifier, et quand ça marche, on ne touche plus, on ne bricole pas des scénarios la nuit, il est préférable de créer un truc à côté.
J’ai une nouvelle idée que je voudrais tester depuis 1 an pour la gestion de présence mais le nombre de scénarios et de virtuels vont doubler. Vu la lourdeur actuelle, ce n’est pas envisageable. Je n’en peux plus de créer des virtuels, des commandes et des scénarios pour faire des trucs simples dans Jeedom. Je cherche d’autres méthodes.
De plus, ce n’est pas évident de faire des tests d’une autre domotique en parallèle tout en partageant les mêmes modules. C’est pourquoi je suis en train de migrer en MQTT et d’externaliser les scénarios avec Node-RED. L’avantage avec MQTT, c’est de pouvoir bricoler en parallèle, de modifier facilement les états des capteurs afin de tester le système à l’avance. Et l’avantage que je vois avec Node-RED, c’est de pouvoir bricoler tranquillement sur une nouveau truc et de restaurer facilement une ancienne config d’automatisme. La prochaine version de la gestion de présence V2 et de lumière passera par Node-RED pour faire de l’automatisme de masse, MQTT Explorer pour voir ce qui se passe et Jeedom pour récupérer et enregistrer les infos les plus utiles. Au final avec Node-RED, toute l’automatisation tiendra dans un seul fichier texte (format JSON).
Conclusion
Même si on dit souvent que les besoins en domotique sont différents d’un utilisateur à l’autre, je reste persuadé que la logique est la même pour à peu près tout le monde (on met les essuie-glaces quand il pleut, on chauffe quand il fait froid, on allume quand il fait nuit, etc…) Je pense que l’automatisme de l’éclairage pourrait être généralisé comme c’est le cas pour le chauffage, les constructeurs ne font pas des « scénarios » pour chaque utilisateur !
J’espère que ceci vous donnera des idées pour votre domotique.