Et bien de ce que je comprend au vu de cette explication, c’est que si c’est bien le compteur Linky qui établit la somme des phases pour calculer ce qui est injecté ou consommé en final pour effectuer la facturation :
La pince 1 positionnée sur la phase des panneaux mesurera effectivement ce que les panneaux produisent en instantané (il n’y aura jamais de consommation, les panneaux ne consommant rien au repos…).
Mais la pince 2, à moins de la placer après le compteur linky (ce qui n’est normalement pas possible puisque là on est sur le domaine ENEDIS, donc intouchable), ne mesurera que l’injection (surplus solaire) ou la consommation (si la production solaire n’est pas suffisant) sur une seule phase, sans tenir compte des autres.
L’information fournie ne sera donc pas pertinente.
Si je reprend l’exemple donné : Pince 1, placée sur la phase en provenance des panneaux = 2000W de production Pince 2, placée sur la phase 1 sur laquelle est connectée la phase des panneaux = +500-2000W = -1500W (j’injecte 1500W)
Phase 2 = +1000W
Phase 3 = +250W
La pince 2 indiquera donc 1500W d’injection, mais en fait je n’injecte réellement sur le réseau que 250W (1000W + 250W - 1500W), calculé par Linky.
Par contre la remontée de l’info de consommation instantanée par phase via le TIC du Linky fonctionnera bien sûr.
Il faudra donc faire ce calcul en fonction de la remontée des infos du Linky, et de la valeur retournée par la pince 2.
D’autre part, il faut savoir que si tu as également le projet d’installer plus tard un routeur solaire pour piloter un cumulus par exemple, celui-ci aura absolument besoin de l’info de consommation ou d’injection instantané pour permettre le routage du surplus solaire.
Il peut fonctionner avec juste les infos ‹ semi › temps réel du Linky (de l’ordre de la seconde), mais il sera beaucoup moins efficace que s’il est connecté à une sonde de mesure placée sur les trois phases (on est ici dans l’ordre de quelques dizaines de milliseconde pour la remontée des infos).
Donc, suivant le but poursuivi :
S’il ne s’agit que d’afficher par exemple une valeur d’injection/consommation dans des intervalles de l’ordre de quelques secondes, cela devrait largement suffire. Au niveau matériel, il suffira d’installer un Shelly EM PRO (monophasé) avec ses deux pinces.
Par contre s’il est prévu d’installer un futur routeur solaire, pour être efficace il lui faudra un cadencement des infos bien plus rapide. Il faudra dans ce cas :
soit ajouter sur les trois phases un autre module de mesure qui lui sera dédié (un Shelly PRO 3EM, ou autre module JSY-MK-333G triphasé),
soit installer dès le départ deux modules, dont au moins un en triphasé pour la mesure de la consommation/injection sur les trois phases, et l’autre pour la mesure de la production solaire,
soit se contenter de l’info TIC du Linky pour lui remonter ces infos toutes les deux secondes.
Mais c’est mon analyse, et je peux me tromper…
L’énergie elle-même est tout de même produite, mais convertie en pertes caloriques au niveau des micro-onduleurs (rien ne se créé, tout se transforme…).
Donc au lieu de chauffer inutilement l’atmosphère, pourquoi ne pas la réinjecter ?
Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, vu la multiplication exponentielle des stations solaires, ENEDIS commence à avoir des sérieux problèmes pour absorber toute cette production ponctuelle et concentrée sur quelques heures de la journée…
Ok, vu…
Donc cela confirme bien ce que je disais avec mon exemple (j’ai pas copié, promis !!! ).
D’autre part, effectivement sans contrat producteur et le Linky configuré en mode standard, ENEDIS ne remonte pas l’info EAIT, qui est l’injection d’énergie active totale mesuré (inutile puisque non facturé et reversé au client).
Du coup le Shelly Pro 3EM surveillera les 3 phases du compteur, il me faut bien un second Shelly pour mesurer ce que je produit en sortie prod des MO ?
Et si c’est le cas, tant qu’à faire, peut être choisir un second Shelly Pro 3EM (plutôt que EM 1 seule voie) pour surveiller 1. la prod des MO, 2. la conso de ma future borne VE et 3. avoir encore une pince en rab ?
Oui j’ai adapté la partie panneau solaire et ajouter des load (passage de 8 à 12, j’ai pas encore ajouté les équipements).
Mais il est en plein remaniement et son travail est extraordinaire !!! c’est juste sa partie placement de panneau solaire qui me convient pas trop visuellement.
Je ferais bientôt une MAJ avec ses nouveaux ajouts de fonctionnalités
Bah VA et W ont des similitudes en fonction du type de consommateurs.
Pour simplifier le visuel, utilise des W (puissance) et des Wh (quantité d’énergie).
Mais je regarde pour étendre mon installation pv avec 2x500w et j’ai regardé aux micro-onduleur Hoymiles.
Alors pour la version non wifi, le projet officiel dans la doc openDTU redirige vers un kit all in one wifi 40€
Pour la version fiwi (15€ moins cher en ce moment d’ailleurs), il a son propre DTU apparemment, est il y a un plugin HA qui se basse sur cette librairie python. Elle a aussi une simple commande qui peut être utilisée via le plugin script de jeedom
Lorsque le projet physique sera fait (abri buche avec 2 pv comme toiture), j’y regarderai, et pourquoi pas m’aider de l’IA pour un plugin jeedom
Son propre DTU ? C’est à dire ?
Il faut de toute façon les relier un par un en wifi, en multipliant les « clients » ?
C’est un peu dommage de ne pas relier qu’en seule passerelle DTU sur le réseau pour ces versions wifi
je me joins à ce sujet.
pour ma part je dispose d’un Hoymiles HMS1000W 2T WIFI
avec donc le DTU intégré au micro onduleur et en Wifi sur mon réseau.
j’ai trouvé sur github la possibilité de récupérer les infos par Wifi
