Salut @alexcrp le montage est très simple en 2 étapes :
1- Alimente la phase et le neutre sur le Shelly (voir notice) et par mesure de sécurité il faut que ce soit branché au bornes d’un disjoncteur (moi c’est sur un 2A qui gère la VMC)
2- Met le capteur (la pince ampèremétrique) sur l’alimentation principale de la maison . Moi j’ai décidé de me mettre en sortie du disjoncteur principal, c’est un boitier gris qui se trouve entre le linky et le tableau électrique. La partie haute est plombé et appartient à ENEDIS mais après le disjoncteur (en dessous) c’est libre d’accès pour la sonde du Shelly.
Attention à bien couper le jus avant toute intervention !
Retour d’expérience très bon, c’est fiable et réactif pour le moment. J’ai bien mes injections réseaux en temps réel, et avec le plugin plugin-suiviconso je sais exactement ce que je donne à ENEDIS, ça permet de faire plein de calcul cool
Juste pour savoir, tu mettrais quoi comme onduleur avec ta batterie ?
J’ai déjà une batterie DIY LiFePO4 bricolée avec un BMS chinois (JK-BMS) qui me sert surtout d’UPS pour la partie informatique/serveur/vidéosurveillance de la maison. J’aimerais bien étudier la possibilité à passer à une installation un peu plus importante qui permetrait d’optimiser l’auto-conso…
Si je prend exemple sur aujourd’hui, mes panneaux ont fournit 18.4kWh alors que la maison n’a consommé « que » 11.1kWh, j’en ai donné 14.7 à EDF mais j’ai du en acheter 7.4… c’est dommage…
Pour l’eau chaude j’ai déjà un CESI et un routeur…
Quand le ballon est à 80°C et que la voiture est chargée, pas d’autres choix que d’injecter.
10 ou 15kWh de stockage qui pourrait être sollicité le soir et le matin quand il n’y a pas de soleil ça pourrait être pas mal.
Personnellement, j’ai opté pour le Sofar Solar me3000sp. C’est ce qu’on appelle communément un « onduleur de stockage ». Son seul but est de monitorer quand il y a de l’achat ou de l’injection sur le réseau. Dans le premier cas, il puise dans la batterie si celle-ci n’est pas vide, dans le deuxième cas il charge la batterie.
Ce modèle ne peut prendre et délivrer que 3000W. Donc en mode charge, il est dimensionné pour des installations solaires jusqu’à 3kWc (sinon tu vas quand même injecter pour des puissances de productions solaire qui dépassent les 3kw, c’est dommage…). Pour la décharge, c’est aussi 3000W depuis la batterie. Donc même si ta batterie est pleine, mais que tu allume four + bouilloire + plaques inductions, tu importeras quand même du réseau car l’onduleur n’est plus assez dimensionné.
Il faut voir le besoin de chacun, mais si tu as une maison très énergivore en électricité, il existe des modèles avec de meilleures perf (comme le Sofar Solar HYD 5000-EP capable de sortir 5000W).
J’ai choisi le Sofar Solar ME3000SP car c’était sur une installation existante.
Si je devais tout refaire, je ferai autrement en choisissant un gros onduleur hybride capable de faire à la fois la transformation DC/AC, et la fonction de stockage (au lieu d’utiliser des micro-onduleurs).
Merci, je vais regarder ça.
Perso j’ai 2.8kWc de panneaux (sur les 3.6 de prévu) sur un abonnement 6kVA, donc un onduleur 3000W je pense que ça couvrira la majorité des gros consommateur (surtout le chauffage par 1 clim monosplit actuellement)
Ayant des micro-onduleurs Hoymiles et une passerelle OpenDTU, j’avais regardé la solution OpenDTU-OnBattery pour gérer l’injection… Mais ça ne charge pas les batteries, donc faut encore ajouter un appareil… et une gestion.
Si le Sofar fait tout, ça peut être une bonne piste.
Reste à voir si on peut lui fournir les mesures de puissance injection/soutirage réseau par MQTT (via une passerelle modbus DIY par exemple) car j’ai clairement pas envie d’ajouter encore un compteur d’énergie et un réseau spécifique…
Eh ben écoute t’as exactement la même configuration que moi.
J’ai 2.2kwc d’installé avec un micro-onduleur hoymiles HMS-2000-4T, avec aussi une passerelle OpenDTU connectée dessus.
Là parcontre c’est loupé, et c’est un peu le gros point négatif : l’onduleur possède ses propres entrées de mesure avec pinces-ampèremétriques. Concrètement, cela veut dire qu’à l’endroit où tu installe l’onduleur, il faut être cabable d’y relier deux nouveaux câbles à ton installation : celui de la pince ampèremétrique qui mesure la production solaire sur le fil de phase sortante de ton/tes micro-onduleur(s), et un autre pour la mesure de ta conso en entrée/sortie de ton linky (donc positif en conso, négatif en injection).
Cela veut donc dire que :
si tu peux installer ton onduleur proche de ton TGBT, c’est facile, tout est à côté (choper la phase qui vient des panneaux et la phase de ton compte abonné avec les deux pinces)
et sinon il faudra de toute façon tirer un nouveau câble (=câble ethernet permettant de récupérer les deux inductions via deux paires de brins blindées) depuis ton TGBT vers l’onduleur, pas le choix. Et je suis personnellement dans ce cas (et franchement c’est relou au possible), car comme la plupart, j’ai mon TGBT encastré dans un placard électrique dans l’entrée, là ou il m’est impossible de poser le nouvel onduleur. Et idéalement, tirer un cable 3g2.5 spécifique pour l’onduleur, plutôt que de réutiliser un circuit de prise. C’est plus safe, et ça te permet de couper toute ton install’ solaire depuis ton TGBT avec un seul disjo (qui est normalement demandé par la norme, surtout en présence d’une batterie = stockage et producteur).
Et de toute façon, il faut poser l’onduleur JUSTE à côté de la batterie, donc probablement dans ton garage ou dépendance ^^ (car les câbles batteries en DC, les sections montent très vite avec la distance à parcourir vu l’ampérage colossale que les fils se mangent).
Ah ouais dommage.
Si je devais installer des batteries, je pense que je les mettrais dans le jardin sous les panneaux (panneaux posé au sols sur un support DIY à environ 40m de la maison) Bon j’ai un fourreau qui me sert pour le câble ethernet de la passerelle des MO donc passer un seconde câble pour le CT ça reste faisable.
J’ai trouvé un github qui propose le schéma/code d’une « passerelle » pour « émuler » une batterie Pylontech à partir d’un JK-BMS donc tout semble dispo pour se faire une bonne petite installation.
Franchement t’as confiance. Déjà faut rendre le truc complètement étanche. Et puis les jours de très fortes chaleurs (>35°) ou très grand froid (<0°), tes batteries risquent de s’user bien plus vite que si elles étaient protégées en intérieur. Sans compter que ton BMS risque de couper à cause de la temp interne batterie qui risque de dépasser (au dessus ou en dessous) lors des grosses chaleurs/périodes de gel.
Et les installer à côté des panneaux oblige aussi à devoir installer l’onduleur de stockage à proximité (dans les 2.5m max).
Pourquoi complètement étanche ? je veux pas les immerger. Juste un bon abri pour les protéger de la pluie (mais comme ça serait sous les panneaux c’est déjà pas mal protégé)
Je vois bien ça dans ce genre de bac : https://www.bricodepot.fr/catalogue/coffre-de-rangement-exterieur-brightwood-455-l/prod41268/
ou sinon un coffre en bois avec une tôle au dessus.
Le tout posé sur une petite dalle en béton pour que ce soit propre et stable.
L’onduleur de stockage peut prendre place dans le coffre ou être fixé sur la structure des panneaux suivant son IP (tu as déjà vu où sont placé les onduleurs des grand parc photovoltaïques ?) au contraire c’est plus pratique, il y a déjà une ligne dédiées « photovoltaïque » qui arrive jusque là (en 6mm²) et pour installer le CT « production PV » y a quasi rien à faire. C’est juste le CT « consommation » qui me demande à tirer un câble supplémentaire.
Pour le froid pas de problème une bonne isolation complété par une nappe chauffante ça ne sera pas pire que dans un garage ou une remise.
Et pour la chaleur c’est pareil, déjà c’est à l’ombre de panneaux donc le soleil ne tape pas directement dessus, et on peut ajouter une ventilation (mode été/hiver).
Bref, elles ne souffriraient pas plus (et même plutôt moins) du climat que celle de ma voiture électrique qui est stationnée dehors toute l’année…
Et dans le cas rare, mais non nul, d’incendie, ça peut cramer, la maison craint rien.
Pour que tu situes un peu mieux l’idée, voilà à quoi ressemble ma structure qui supporte les panneaux (en cours d’assemblage ici)