Et Windows est inutilisable avec si peu de RAM. C’est bien pour faire le beau. C’est inutile au quotidien. Au premier logiciel lancé, la machine s’écroule du fait du manque de RAM
Si on veut jouer à la plus petite configuration, j’avance celle-ci (on doit pouvoir faire plus petit) :
$ cat /proc/cpuinfo | grep Model
Model : Raspberry Pi Zero 2 W Rev 1.0
$ cat /var/www/html/core/config/version
4.3.23
$ free -h
total used free shared buff/cache available
Mem: 466Mi 128Mi 158Mi 25Mi 179Mi 248Mi
Swap: 2.0Gi 139Mi 1.9Gi
$ cat /proc/loadavg
0.12 0.24 0.25 2/174 816586
Ça tourne donc sous la dernière version de Jeedom et ça gère sans problème tout le système de chauffage d’une maison (y compris la gestion du niveau de combustible, le suivi des prix et la date à laquelle il deviendra raisonnable d’appeler le marchand de combustible), le gestion de l’humidité d’une cave semi-enterrée et la présence des habitants occasionnels. Le tout grâce à des scenarios écrits en PHP et des sondes Wi-Fi.
Si on quitte Jeedom et qu’on se dirige vers Debian associé à un service quelconque, on peut faire encore plus petit. J’ai des Debian 12 qui tournent sur des VM de 64 Mo à 128 Mo de RAM pour faire de la supervision avec Munin ou de la gestion de services légers. Ça passe. C’est fiable depuis plus d’une décennie. Les utilisateurs sont contents. J’ai un iMac de 2006 qui tourne sous Debian 12 et qui fait tourner Youtube sur Chromium sans problème. Il est utilisé tous les jours par un étudiant.
Tous ces exemples sont (un peu) extrêmes. Je les mentionne pour signaler qu’on n’est pas condamné à se doter d’une grosse puissance. Un système bien pensé, les bons logiciels et rien n’oblige à sortir les GHz et les Go. Au boulot je vois les jeunes arriver avec de nouvelles technos sympas, mais trop souvent codées avec les pieds au point de requérir des configurations démesurées pour le service rendu. Quand on leur montre les machines sur lesquelles tournent nos services (équivalents à ce qu’ils connaissent), ils hallucinent. Dans leurs esprits, elles sont bien trop peu puissantes. Alors que ce sont leurs logiciels qui sont mal conçus.
Maintenant, pour répondre à la question d’origine, comme beaucoup, je pense que si on ne veut pas se poser de questions pour l’avenir avec Jeedom, la configuration minimale raisonnable c’est un Raspberry Pi 4, 4 Go de RAM, avec un SSD de 128 ou 256 Go de RAM (suivant ce qu’on trouve) sur le port USB, le tout sur onduleur. Avec ce type de configuration, on est tranquille pour des années et on n’a pas à réfléchir lors du choix des logiciels. Bien ou mal conçus et/ou optimisés, ça fonctionnera. Une box Jeedom Atlas aux spécifications proches serait également un choix raisonnable.