[Présentation] Alex (+1 question fondamentale domotique)

Hello à toute la communauté :slightly_smiling_face:

je m’appelle Alex, j’habite en IDF et je me suis plongé dans la domotique récemment avec le confinement…

J’ai un projet de rénovation d’un petit pavillon de 1975, que je souhaite sécuriser et pour lequel j’aimerai rendre intelligentes certaines opérations, après quelques recherches, la solution Jeedom m’est apparue comme une évidence: OpenSource libre (non cloud-dépendant), communauté active, nombreux plugins, flexibilité, etc: bravo à l’équipe de dev. (officielle et officieuse) et à toute la communauté pour le maintien de ce projet hors du commun !

J’ai quelques notions de code (plutôt orientées web: html5, css3, php et des bases Unix/Linux quand il faut utiliser le terminal) et quelques heures de vols avec des Raspberry Pi 3 que j’ai paramétrés pour prendre la main à distance sur mes imprimantes 3D (Ultimaker 2 via la solution OctoPi).

J’ai fait l’acquisition récente d’un Pi4 avec 4Go Ram et un mSATA 128Go SSD, paramétré en « presque-boot » sur SSD (en solution temporaire, avec un relai depuis carte micro SD solicitée uniquement au démarrage), puis installation Jeedom v4 et je commence à m’intéresser au paramétrage, avant de recevoir mon premier matériel de test (clef Z-Wave plus Aeotec Gen 5 en cours de livraison).

Même si cout non négligeable (compensé par investissement progressif étalé à l’avancement), je m’oriente vers une solution en privilégiant le protocole Z-Wave + (Qubino, Fibaro…) pour ses nombreux avantages: sécurité, fiabilité, maillage réseau, facilité, etc.

Avant cela, j’ai une question fondamentale à vous poser pour laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse ou tutoriel clair:

L’intégration de modules types Qubino (dans des boitiers d’encastrement électriques de cloisons) condamne-t-elle l’utilisation des interrupteurs « physiques » existants ?
Ou les solutions peuvent être fonctionnelles en parallèles ?

Merci par avance pour vos réponses !
Bon weekend

Salut et bienvenu @alexcrp,

Je te confirme que la plupart des technologies existantes permettent de conserver l’usage des interrupteurs physiques en plus de la domotique dont les modules Fibaro | Qubino.

C’est très important pour conserver la main même si la domotique est coupée.

Certains modules permettent également de choisir si les interrupteurs physiques peuvent être utilisés ou non comme les Fibaro FGR pour volets roulants par exemple.

Merci pour ta réponse @Salvialf !

Je t’avoue ne pas encore avoir eu le temps de rentrer dans les documentations officielles fabricants pour voir si quelque chose était expliqué : j’ai déjà écumé le forum + doc. github pour essayer de trouver le(s) protocole(s) à privilégier, installer Jeedom, essayer de comprendre les plugins, etc.

Ma question peut paraitre simple mais je n’ai pas le sentiment que beaucoup de monde n’ai déjà documenté cette possibilité, peut-être est-ce évident ?

Ce ne l’était pas pour moi…

Aucun problème t’inquiètes, ce sont des questions légitimes surtout avec toutes les informations à récolter avant de s’équiper :wink:

Merci :wink:

Qui se passe-t-il quand par exemple:

Cas 1 : Le Rpi Jeedom est éteint, mais le CFO 220v est toujours dispo ? (= Rpi HS)
J’imagine alors que la domotique « disparait » et que tout fonctionne en physique comme une maison non-équipée = chauffages, interrupteurs, portail motorisé…) ?
Y-a-t’il des dispositions particulières à prendre au moment de la configuration ?

ou

Cas 2 : Le Rpi Jeedom est éteint à cause d’une panne générale de CFO 220v ?
Dans ce cas plus rien ne fonctionne et ce n’est pas un sujet immédiatement.
Mais imaginons que le courant revienne au bout d’une heure:

  • le 220v alimente en premier le matos CFO (tableau elec, inter, modules Qubino/Fibaro encastrés),
  • lancement du Rpi qui prend quelques minutes et recrée automatiquement le lien avec le matos ZWave ?

Bon déjà si y’a plus de courant du tout plus rien ne fonctionne donc la question ne se pose pas on est d’accord :smile:

Ensuite il faut prévoir une solution pour redémarrer la box Jeedom suite à une coupure de courant afin de relancer automatiquement la domotique quelle que soit la box (raspi, mini-pc, smart, etc). Plusieurs manières de faire en fonction du matériel par exemple une prise connectée avec un scénario…
Il y a aussi la solution de l’onduleur.

Enfin si seule la box Jeedom est coupée, tu gardes la main grâce aux interrupteurs physiques

Oui c’est une bonne idée, je possède un NAS et celui-ci est réglé pour se redémarrer au retour du courant en cas de panne, je prévoiyais de faire la même chose avec le Rpi dans Raspbian pour relancer automatiquement.

Il y a juste un truc qui m’échappe avec la configuration très basique 1 interrupteur physique (avec module Qubino/Fibaro) + 1 lampe.

Pour le cas ci-dessous, je considère donc qu’un interrupteur possède 4 positions possibles (me confirmer):

Position A « physique » = allumé
Position B « physique » = éteint
Position A « virtuelle » = allumé
Position B « virtuelle » = éteint

Par exemple:

  1. La lampe est éteinte (= inter. physique position B)
  2. J’actionne l’inter. en position A virtuellement via mon smartphone (via Jeedom)
    = physiquement/mécaniquement, l’inter. n’a pas changé de position, pourtant la lampe s’allume, c’est normal et c’est tout l’intérêt du module Fibaro/Qubino ajouté qui « prend le relai » de l’inter, pas de sujet
  3. Que se passe-t-il si quelqu’un pousse l’inter. en position A « physique » alors qu’il l’est déjà en « virtuelle » ?

Ce que tu décris c’est des va-et-vient il y a pas mal de tuto pour cabler les relais z wave avec des va-et-vient si c’est bien fait tu peux contrôler indépendamment avec la domotique ou avec les interrupteurs manuel sans problème

Bonjour.
Ce que tu appelles interrupteur physique peut avoir un double sens et induire des réponses erronnées.
Interprétation 1 : inter physique = inter qui coupe directement et matériellement la phase du circuit 220V de ta lampe
Interprétation 2 : inter physique = commande matérielle (un commutateur par exemple) qui sert à donner une information logique à un dispositif domotisé (actionneur) qui va fermer ou ouvrir matériellement la phase du réseau 220V du circuit de ta lampe. Pour la suite on apellera plutôt ces commandes par télécommandes.
Pour ce second cas deux sous catégories : la télécommande cablée ou la télécommande radio.

Dans les deux interprétations les dispositifs peuvent fonctionner en l’absence de box domotique. Dans le premier cas à tous les coups (hard cut), dans le second cas ça dépend du mode de fonctionnement du module actionneur de ta domotique (soft cut).

Pour la première catégorie y’a pas photo; quand la phase est coupée elle est coupée . Hormis une fermeture par l’interrupteur matériel qui l’a coupée ta lampe ne sera plus alimentée (on peut assimiler ce type d’interrupteur à la fonction coupure de ton disjonteur tête de circuit). C’est ultra fiable (principalement de la mécanique) et très sécure (quand c’est ouvert , c’est ouvert et à part une action physique locale personne ne peut faire changer l’état) … mais pas domotisé.

Pour la seconde catégorie la plupart des modules actionneurs (que l’on peut assimiler à un interrupteur télécommandé) disposent d’une entrée récepteur radio et d’une entrée matérielle de télécommand cabléee. Pour cette dernière il suffit de connecter sur le module une commande physique cablée (bouton poussoir par exemple, basse tension ou 220V analogique, basse tension numérique, …) pour envoyer au module une demande d’ouverture (respecivement fermeture) du circuit 220V sur lequel il est connecté. Cette télécommande peut fonctionner en paralèle de la télécommande radio laquelle peut provenir de ta box ou d’une télécommande de type bouton radio sur pile (cf sous catégorie 2 supra). C’est la logique interne du module domotique qui s’occupe des commutations matérielles en fonction des diverses entrées de télécommandes qu’il reçoit.
Ce type de module est moyennement (tout est relatif selon les marques et fabricants) fiable (il y a de l’électronique dedans qui résiste mal aux surtensions et pics électriques) assez sécure (bien moins qu’un inter catégorie1 bien sur, à cause de l’électronique de commande qui peut se mettre à déconner) … mais domotisable (c’est d’ailleurs fait pour cela).

Pour les modules que tu cites ils sont à commande radio (Zwave en l’occurence) doublée d’une commande filaire tension 220V (principalement bien qu’une plus basse tension puisse en théorie les commander, mais ceci est une autre paire de manches) locale au travers des entrées dites S1 et S2 de ces modules. Donc les deux commandes sont utilisables en parallèles si tu réalises bien le cablage selon catégorie 2 des commandes matérielles décrites plus haut. Le cablage filaire local te permets de fonctionner en absence de box . C’est le plus fiable et le plus transparents pour les utilisateurs quotidiens. Les télécommandes radio matérielles appairées au module directement permettent aussi de se passer de box en utilisation courante simple, bien qu’un peu moins fiables (pb de transmission,d’interférence radio, de piles faiblardes, …) et nécessitent un poil de maintenance préventive (il faut au moins changer les piles de temps à autres).Mais tu auras besoin mementanéement d’une box ne serait ce que pour paramétrer le réseau radio et les modules actionneurs. ensuite ça peut continuer sans. La télécommande depuis une box (par exemple via des scénarios ) est de loin le moins fiable (plantage box, aléa de conception logiciel de la domotique, bugs de logique, …) , le plus complexe à mettre au point et à maintenir mais celui qui offre le plus de flexibilité et de personnalisation des interfaces de commandes (ah les jolies tablettes avec leur super designs Jeedom).

Pour ton installation il faut te poser une seule question : qu’est ce tu acceptes comme fonctionnement si la box domotique est plantée ou HS ? La réponse à cette question te permettra de concevoir ton installation électrique de base celle qui doit fonctionner dès lors que le 220V est présent mais que le reste du monde est arrété (plus d’Internet ou de 4G pas exemple) (toute situation ressemblante restant de la fiction … quoi que). Tout ce qui viendra par dessus sera du confort d’usage.

Ouf c’est fini.

Merci beaucoup @Yves19 ! :slight_smile:
Pour ton temps et tes explications claires, c’est exactement ce que je cherchais.

Pour répondre à ta question de fin de message, si la box est plantée ou HS, je souhaite juste pouvoir utiliser les inter. en totale transparence, à l’ancienne, comme si la domotique n’avait jamais été présente.

Mes recherches de ces derniers jours m’ont orienté d’ailleurs sur ce produit DIN de Qubino pour les luminaires:
Lien vers le tutoriel
Si j’ai bien compris, il peut se substituer à un télérupteur classique, en offrant en + la fonction variateur.

Pour la question sur le DIN Qubino:

  • Oui si tes poussoirs de télérupteurs interrompent bien un fil de phase qui arrive ensuite sur l’entrée commande du télérupteur. et oui pour la fonction variateur mais ce sera un peu plus touchy à mettre en oeuvre
  • Non si tes poussoirs interrompent le fil de neutre qui arrive sur la commande de ton télérupteur.

Sinon pour fonctionner comme à l’ancienne il suffit de faire comme si la box n’existait plus. Donc pas forcément besoin de conserver les inters selon catégorie 1 de mon long message précédent.Tu peux cabler selon catégorie 2 càd un peu comme tu prévois de le faire avec la domotisation de ton télérupteur. NB la box est nécessaire pendant la phase de configuration au moins.

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